Longtemps méconnus, les facteurs de risques de développer une démence ont fait l’objet de nombreuses recherches. Ces dernières nous permettent aujourd’hui de mieux comprendre et nous prémunir des maladies dégénératives liées en premier lieu au vieillissement. En 2017, une communication de l’Académie Nationale de Médecine mettait en évidence que des actions de prévention pouvaient s’avérer efficaces et pouvaient diminuer le risque d’apparition de la maladie. Pour cela, elles doivent, entre autre, être mises en place au bon moment de la vie. Les facteurs de risque identifiés sont de plusieurs natures:
Les facteurs qui impactent le système vasculaire :
- le diabète,
- l’hypertension artérielle,
- le cholestérol
- L’obésité
D’autres sont davantage liés aux habitudes de vie :
Comme le tabac, l’alcool ou la sédentarité. Notons que ces points ne sont certainement pas sans conséquences sur le plan vasculaire non plus. L’exposition à certains polluants ou agents infectieux est également incriminée.
Enfin il y a ceux qui impactent directement notre cerveau :
Parcequ’ils constituent des variables qui vont en modifier le volume ou provoquer de réels traumatismes comme la dépression et les traumatismes crâniens.
Plus tard
En 2020, un nouvel article de la revue “The Lancet” est publié et remet en avant le fait que la consommation d’alcool, la pollution atmosphérique et les traumatismes crâniens représentent de vrais risques de dégénérescence cérébrale à un âge avancé. Ces facteurs représentent à eux seuls 40 % des risques au total de développer une démence.
Si 1 personne sur 14 est concernée à partir de 65 ans d’après les chiffres donnés ici par l’institut du cerveau et de la moelle épinière, la démence touche environ 50 millions de personnes dans le monde d’après l’OMS. Comme aujourd’hui il n’est pas possible d’en guérir, connaitre ces facteurs de risque permet au moins de prévenir…et ainsi pouvoir diminuer les risques d’en être atteint.
Et la recherche ne s’arrête pas… de chercher !
En 2021, on apprenait que consommer plus de six tasses de café par jours augmente le risque de développer une démence de 53%. Elle entraine en effet une réduction du volume du cerveau, d’après une étude Australienne. On savait déjà qu’une intoxication à la caféine provoquait des symptômes anxieux relativement pénibles, ceci à compter de trois tasses à café filtre par jour. Aujourd’hui on sait donc qu’il existe un vrai risque à consommer cette boisson en quantité excessive.
Alors, n’oubliez pas !
Votre avenir vous appartient car toutes ces variables sont influençables par le biais d’une prise en charge médicale et psychologique. Vous pouvez réduire les risques de dégénérescence des neurones qui conduisent à des maladies irréversibles. Pour cela, prenez dès aujourd’hui des décisions qui vont certes, bousculer vos habitudes, mais augmenter vos chances de profiter de votre retraite et de vos proches en toute sérénité et pendant longtemps !